J’entends très souvent ma fille dire à ma petite-fille : « Be kind, please be kind ».

La bienveillance est-elle toujours à l’ordre du jour? Cette bonté naturelle, ce souci de l’autre, cette indulgence, cet altruisme sont-ils toujours partie intégrante de nos valeurs et de nos comportements? Il est parfois difficile de la mettre en pratique, mais ne doit-on pas la cultiver ?

En médiation, l’objectif principal est de démanteler les a priori et les craintes.

De ce fait, s’il est une qualité qui doit nous guider c’est bien la bienveillance et, au premier plan, la médiatrice ou le médiateur doivent en être les principaux promoteurs.

La bienveillance conduit à la confiance des participants au processus de médiation. Ainsi, ils seront plus enclins à exprimer leurs griefs et leurs émotions sans être tourmentés par la crainte du jugement des interlocuteurs présents. Les personnes impliquées deviendront alors les auteurs responsables de la résolution de leur conflit.

La bienveillance procède de l’écoute et de l’accompagnement des parties. Si ces deux dimensions sont au rendez-vous alors la conciliation sera facilitée. En conclusion : « Dans le creuset de la bienveillance, chacun retrouve sa place et l’assurance d’être entièrement reconnu pour ce qu’il est ». (1)

 

Delphine Bressy-Ränsch (2018) Avocate et Médiatrice : http://www.bressyransch.com (1)