La résilience

La fête de Pâques approche à grands pas et elle met souvent de l’avant la fameuse chasse aux œufs pour les enfants. Pour la majorité des chrétiens, il y a aussi toute la solennité attachée au mystère pascal. Enfin, après le long passage de l’hiver, il y a également tout le renouveau printanier qui est tant attendu.

Mais toute considération faite, je n’ai pas opté pour ce sujet. Je me suis plutôt penché sur la résilience. Pourquoi? Parce que je crois que la résilience est de plus en plus le sujet approprié aux circonstances actuelles.

Selon une définition choisie, la résilience c’est : « Être capable de rebondir et de se reconstruire après un moment difficile. Se dépasser, s’accrocher, ne jamais baisser les bras. » [1]

La résilience peut être à la fois innée, mais peut aussi s’apprendre. Lors d’une médiation, on note souvent que les parties, en concédant un point de leur demande, se voient dans l’obligation de laisser tomber un acquis et c’est à ce moment précis que la résilience entre en jeu. J’admire cette façon que les parties ont de revoir leur position et de rebondir pour le meilleur de la situation.

J’admire aussi, ces jours-ci, la résilience de certains peuples engagés dans des combats sans merci et dont la fin ne semble guère pour demain.

Apprenons à être résilients, à notre mesure, de façon à nous reconstruire devant les épreuves et aussi à aider les autres à ne jamais baisser les bras.

Sur ce, je vous souhaite de très joyeuses fêtes pascales.

[1] https://www.cosmopolitan.fr